La thérapie corporelle pour
se reconnecter à son corps
et guérir les blessures du passé
La thérapie biodynamique
La thérapie biodynamique à l’écoute du vivant et du besoin de chacun
Cette méthode permet le développement et la redécouverte de la conscience sensible et créatrice qui existe en tout être humain.
Gerda Boyesen, élabore dans les années 50, dans la lignée des travaux de Wilhelm Reich, la thérapie psychocorporelle biodynamique. Cette thérapie prend en compte la personne dans sa globalité, dans ses dimensions corporelle, émotionnelle, mentale, énergétique et spirituelle.
Chaque jour, nous traversons des expériences positive ou négative et chacune va laisser des traces à chacun de ces niveaux.
Et lorsque nous n’arrivons pas à intégrer et à digérer certaines de ces expériences, celles-ci se traduisent par des réactions, des réflexes ou des comportements inadaptés à la situation qui les a provoqués. Ainsi pour compenser notre dysfonctionnement et ne plus revivre ces expériences négatives et s’adapter à son environnement, nous allons nous créer une personnalité secondaire de « protection ».
Notre personnalité première, notre essence divine est ainsi recouverte en partie, voire totalement renié pour laisser place à notre personnalité secondaire, au masque social. Nous n’exprimons plus qui nous sommes. En nous reniant nous-même, nous mettons en place un malaise qui s’exprime d’une façon ou d’une autre qu’il soit physique, émotionnel ou psychique.
Le thérapeute, en vous acceptant dans toutes les dimensions de votre être, va vous accompagner au plus profond de vous-même. A l’aide d’outils spécifiques, il vous aide à dénouer les schémas sclérosés du passé et vous permet de vous relier à votre intériorité.
Se recontacter, se relier à soi-même va permettre de changer ce qui peut l’être ou à accepter ce qui ne peut pas l’être.
Dans tous les cas, le thérapeute vous engagera dans une étape différente et positive en vous offrant de vous en approprier les bénéfices.

Des qualités humaines
Cette thérapie met en avant des qualités humaines comme l’accueil inconditionnel et la présence vraie et profonde.
L’accueil est un accueil inconditionnel, c’est accepter le patient tel qu’il est, sans jugement, en le respectant et en le rejoignant là où il est. Certains patients ont besoin de temps et il est important de suivre leur rythme. Le thérapeute va adapter la séance au processus du client sans jamais le forcer à aller là où il n’est pas prêt à aller.
La présence – Il existe une qualité d’être qui, lorsqu’on arrive à l’atteindre, déclenche de profonds courants de guérison. C’est cette présence inconditionnelle à soi-même et à l’autre.En général, être thérapeute, c’est posséder un savoir et un savoir-faire. En biodynamique, on cherche en plus à développer un savoir-être. Il s’agit, au-delà de toute technique, d’apprendre l’art du non-faire et du non-savoir. Ainsi le thérapeute va laisser se dérouler un mouvement spontané sans l’entraver quand il se présente. Cette présence profonde et attentive, non active, mais agissante, est celle de « l’accueil inconditionnel de la sage-femme ».
Le thérapeute est là pour aider la personne à « accoucher » de son être profond. Il ne façonne pas l’être profond, ne décide pas de quand ou comment il doit émerger. Percevant cette attitude sans jugement, sans attente, le corps du patient peut relâcher l’état d’alerte et de stress, et celui-ci se sent en confiance pour partager ses difficultés, explorer ses ombres ou laisser monter des sensations inhabituelles. Pouvoir être accueilli en toute sécurité et pouvoir être respecté, dans ses limites qu’elles soient corporelles, mentales ou émotionnelles, mais aussi dans son histoire est un cadeau inestimable.
Ces qualités ont pour objectif de créer une véritable alliance thérapeutique avec les patients.
Cette alliance constitue le préalable à l’exploration de ses profondeurs.
Le cadre dans une thérapie
Cette notion de cadre est très importante, car pour beaucoup de patients, les limites ont été bafouées, non prises en compte et il convient de reconstruire cette notion de limite. Les choses sont claires et définies à l’avance.
Le thérapeute fixe avec le client les règles qui vont régir leur collaboration, comme le respect des horaires par exemple. Le client est invité à venir à l’heure, sous peine de voir sa séance écourtée. Ce qui parait être de la rigidité donne en fait de la sécurité, quoi qu’il arrive le client sait qu’il sera reçu à l’heure et qu’il partira à l’heure.
De même, l’accent est mis sur l’importance de la régularité et de l’engagement. Le client s’engage avec lui-même et avec le thérapeute sur sa venue aux rendez-vous. En cas de manquement, sans prévenir 48 heures à l’avance, la séance est due. Il est courant qu’en cours de thérapie apparaissent des résistances aux changements et que lorsque vient l’heure d’aller consulter, le consultant se trouve tout un tas de raisons pour ne pas honorer son rendez-vous.
Ce phénomène est courant dans le fonctionnement de la psyché et pour contrecarrer ces résistances, cette clause est importante. Sachant que la séance est due, même en cas d’absence, le patient va s’auto-discipliné et dépasser ses peurs, car c’est bien de çà qu’il s’agit et venir en séance,
Mais encore...
Cependant le patient reste maître de décider à tout moment d’arrêter la thérapie. Mais cela doit se faire en face à face.
Le consultant prévient le thérapeute une séance avant qu’il veut clôturer.
Ainsi l’espace qui a été ouvert pendant le processus thérapeutique pourra être refermé avec bienveillance.
Mais aussi que le non passage à l’acte sur le plan intime. La relation est quelquefois floue pour le consultant qui peut être agit par son enfant intérieur.
L’enfant intérieur du consultant voit dans son thérapeute, un être aimé qui a beaucoup compté dans son enfance.
Ce phénomène est appelé transfert et le thérapeute a été formé pour ne pas prendre cet amour personnellement, il sait qu’il n’est que le support d’un transfert amoureux.